domenica 1 dicembre 2013

La scientologie définitivement condamnée pour "escroquerie"



Alain Rosenberg (c), dirigeant de l'Eglise française de scientologie, au Palais de justice de Paris - Pierre Verdy - AFP/Archives
Alain Rosenberg (c), dirigeant de l'Eglise française de scientologie, au Palais de justice de Paris Pierre Verdy
Il Comitato dei cittadini per i diritti umani (CCDU) Onlus è un'organizzazione non profit fondata dalla chiesa di Scientology

La Cour de cassation a rejeté mercredi le pourvoi formé par l'Église de scientologie contre sa condamnation en appel pour "escroquerie en bande organisée", ce qui la rend définitive en France.
L'organisation va toutefois déposer un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH).
A l'audience du 4 septembre, les avocats de la scientologie avaient invoqué une atteinte à la liberté religieuse alors que pour l'avocat général près la Cour de cassation, seules "des infractions à la loi pénale" sont à l'origine de sa condamnation. Le magistrat avait préconisé le rejet des pourvois de l'organisation.
"C'est un coup très dur porté à la scientologie", s'est félicité Olivier Morice, avocat de l'Unadfi, association de lutte contre les dérives sectaires dont la cour a aussi confirmé qu'elle ne pouvait être considérée comme partie civile.
"C'est la première fois en France que l'organisation est touchée en son coeur, que c'est la personne morale qui est condamnée", a-t-il souligné.
Pour Claire Waquet, autre avocate de l'Unadfi, "ce qui est important, c'est que la cour ait écarté ce langage de religiosité plaqué sur ce qui constitue une infraction que le juge pénal a justement réprimé".
"Cette étiquette religieuse que l'on brandit pour tenter de paralyser le raisonnement juridique et faire échec à l'ordre public français, cela ne marche plus", a-t-elle lancé.
Le représentant en France de la scientologie Éric Roux a pour sa part dénoncé "un acharnement judiciaire" et "un viol de la liberté religieuse" en se disant convaincu que la CEDH jugera "sans pression" pour dire "le droit et rien que le droit".
"La Cour de cassation nous dit aujourd'hui qu'il n'y a pas d'atteinte à la liberté religieuse parce que cette liberté ne justifie pas l'accomplissement d'une escroquerie", a expliqué Louis Boré, avocat de scientologues.

'Dissolution pur et simple'

"Mais nous n'avons jamais contesté que la foi ne pouvait pas justifier des infractions. Ce que nous soutenons et défendrons à Strasbourg, c'est que lorsqu'une escroquerie est retenue contre une religion au motif que cette religion serait fausse, alors là, il y a une atteinte incontestable à la liberté religieuse", a-t-il assuré en accusant l'État d'outrepasser "la neutralité qui devrait être la sienne dans un Etat laïc".
La cour d'appel de Paris avait confirmé le 2 février la condamnation des deux structures parisiennes de la scientologie, le Celebrity Centre et sa librairie SEL, à des amendes de respectivement 200.000 et 400.000 euros.
Reprochant aux prévenus d'avoir profité de la vulnérabilité d'anciens adeptes pour leur soutirer de fortes sommes d'argent, la justice avait condamné cinq scientologues.
Parmi eux, Alain Rosenberg, "dirigeant de fait" de la scientologie parisienne, et Sabine Jacquart, ex-présidente du Celebrity Center, condamnés à deux ans de prison avec sursis et 30.000 euros d'amende pour escroquerie en bande organisée.
L'arrêt de la Cour de cassation fragilise la situation de l'Église de scientologie en France.
"Ce sont ses méthodes: tests de personnalité, cure de purification, pressions, électromètre... qui fondent l'escroquerie en bande organisée. Et, on est en droit de se demander, si ces méthodes perdurent, s'il faudra laisser l'église de scientologie être présente en France", a estimé Me Morice.
"En cas de nouvelle condamnation, l'Eglise de scientologie s'expose à une dissolution pure et simple", a abondé le député Georges Fenech, président du groupe d'étude sur les sectes de l'Assemblée nationale.
Le recours de la scientologie devant la CEDH n'est pas anecdotique. Si la cour de Strasbourg condamne la France par la CEDH, la commission de réexamen des décisions pénales peut être saisie et décider éventuellement un réexamen du pourvoi par la Cour de cassation ou un renvoi devant une cour d'appel.
Classée en France parmi les sectes par plusieurs rapports parlementaires, l’Église de scientologie est considérée comme une religion aux États-Unis et dans quelques pays européens, comme l'Espagne, l'Italie, la Hollande ou la Suède. Fondée par l'écrivain américain de science-fiction Ron Hubbard, elle revendique 12 millions d'adeptes dans le monde et 45.000 dans l'Hexagone.

1 commento:

  1. I gruppi legati a Scientology (Comitato dei Cittadini per i Diritti Umani (CCDU))
    Per approfondire, vedi Association for Better Living and Education, Narconon, Hubbard College of Administration e Comitato dei Cittadini per i Diritti Umani.
    Scientology, anche in Italia, è presente con numerose organizzazioni collegate. Quattro di esse agiscono sotto l’”ombrello” dell’Association for Better Living and Education
    Applied Scholastics,
    Criminon,
    Fondazione Via della Felicità,
    Narconon.
    Altri gruppi legati a Scientology sono:
    Associazione per i diritti umani e la tolleranza onlus,
    Comitato dei Cittadini per i Diritti Umani (CCDU),
    Cult Awareness Network,
    Gioventù per i Diritti Umani – Diritti e Tolleranza,
    Hubbard College of Administration,
    Ministri Volontari, PROCIVICOS (Ministri Volontari per la Protezione Civile),
    WISE (World Institute of Scientology Enterprises).
    Attraverso questi gruppi sono state lanciate campagne pubbliche tra cui: “Dico no alla Droga”, “Voglia di Imparare”, “Perché non accada” e “United For Africa”[67]. Tali campagne vengono indicate come un mezzo per farsi pubblicità “a poco prezzo”[68] e raramente viene esplicitato che dietro la campagna c’è Scientology[68][69].
    I critici sostengono che tali gruppi e attività sarebbero “di facciata”, utili per diffondere occultamente gli ideali religiosi di Scientology in ambiti laici in cui non sarebbero altrimenti ammessi, per reclutare nuovi seguaci e per diffondere un senso di legittimità[70]. Alcuni dei suddetti enti (CCDU, Narconon, Applied Scholastics) nonostante negli Stati Uniti facciano parte del “gruppo” di affiliate che godono dell’esenzione fiscale concessa a Scientology nel 1993 (in quanto impegnati al perseguimento di un fine religioso), in Italia sono stati registrati in modo autonomo e negano ogni legame con la “organizzazione madre”, presentandosi come entità del tutto autonome, laiche e al più collegate solo “ideologicamente” ma non subordinate ad essa. In realtà, ex staff e sostenitori dell’organizzazione hanno successivamente dichiarato di poter dimostrare che nessuna di queste organizzazioni è in realtà autonoma, in quanto ogni decisione esecutiva proviene o deve comunque essere sottoposta preventivamente al vaglio dell’Ufficio degli Affari Speciali di Scientology. Tutti i recapiti telefonici del CCDU, ad esempio, fanno capo ad utenze interne di Scientology, e le attività della Onlus sul territorio sono coordinate da un membro della Sea Org, il responsabile per la riforma sociale.
    Fonte:Wilkipedia

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